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Cette page est dédiée à un village qui connut comme ORADOUR sur GLANE des heures horribles et bouleversantes, victime de la barbarie de l'oppresseur allemand.
Le calvaire des habitants commença le 12 juillet 1944 jour où les troupes allemandes harcelées par la Résistance rentrent dans DORTAN. Après un pillage systématique sept personnes sont fusillées dont le curé du village et une femme. La terreur se poursuit le lendemain. Trois habitants d'OYONNAX dont un adolescent de 15 ans sont abattus. Dans un climat insoutenable des femmes sont violées. Les 20 et 21 juillet, quinze hommes sont arrêtés et torturés au château dans des conditions abominables (une personne connaissant treize des victimes ne pourra deux jours plus tard en identifier qu'une seule tant les visages et les corps ont été mutilés).
Au matin du 22 juillet, les allemands rassemblent la population au château et incendient dès 7 heure le village qui brûle entièrement. Ils quittent les lieux dans le chaos et les ruines fumantes en laissant sous forme d'affiche ce témoignage révélateur d'une inhumanité sans bornes
A LA POPULATION FRANCAISE
Ce château servait pour les terroristes comme forteresse et refuge, les troupes d'occupation l'ont conservé, considérant que c'est un monument d'une valeur culturelle considérable.
LE COMMANDANT
Comme tous les villages, DORTAN avait sa place, avec la mairie, la bascule, le lavoir et la fontaine. Sur cette modeste agora ; se rencontraient, inévitablement, tous les éléménts de la cité : jeunes ou vieux, tourneurs en larges tabliers bleus, tribuns ou auditoire attentif. Là se commentaient les nouvelles du monde, de la France, de la région ou du bourg. [extrait de : "DORTAN village de France
Au rythme monotone des tours,le village s'éveillait, la vie laborieuse commençait dans les usines, dans les plus modestes maisons ouvriers et artisans étaient de véritables magiciens. De simples morceaux de bois, lorsqu'ils avient passé entre leurs mains expertes, ressortaient transformés en maints objets charmants. [extrait de : DORTAN village de France]
DORTAN avait sa grande rue, avec ses allées et venues d'enfants bruyants, de ménagères, d'ouvriers transportant sur leurs épaules les corbeilles remplies d'objets tournés. [extrait de : DORTAN village de France]
Il est facile d'évoquer la fête de la Saint Jean qui semblable à toutes les réjouissances villageoises, comprenait, parmi ses attractions habituelles, son bal joyeux au boulodrome, le soir, au clair de lune. Ce jour-là trônait sur toutes les tables familiales la bonne galette à la gomme servie toute chaude et arrosée d'un vin de la région de CERDON, de SEYSSEL ou d'ARBOIS. [extrait de : DORTAN village de France]
C'était un village de France qui avait aussi une gare
BIBLIOGRAPHIE
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DOUCET-BON Liseron Vincent, Dortan village de France, préf. de Madeleine VINCENT, Toulouse, juin 1964, 121p |
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CIVEY Bernard, DORTAN, village martyr, dans Histoire pour tous, oct.-nov. 1980, 138-140p |
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CATTIN Paul et DUSONCHET René, L'Ain de 1939 à 1945, De la guerre à la liberté, Bourg, 1983, 120p |
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Association des Amis du Château - Histoire du Château de Dortan - Historic'one, décembre 1999 |
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Alain GROS - DORTAN, Crime nazi dans la capitale du jeu d'échec - Société d'émulation de l'Ain, arts, sciences et lettres, 2015, 256p |
deux adresses :
Musée Mémorial des Enfants d'Izieu
70 Route de Lambraz, 01300 Izieu
01300 / IZIEU
Musée départemental d'Histoire de la Résistance et de la Déportation de l'Ain et du Haut Jura
3 Montée de l'Abbaye
01130/NANTUA